La série, explique-t-elle, se veut une réflexion sur notre trace et comment la nature reprend ses droits. Au fil de sa visite, le public est amené à s’interroger sur l’occupation du territoire, la préservation ou non du patrimoine bâti. En regardant ces maisons abandonnées, le visiteur curieux sera aussi tenté de découvrir les raisons qui ont conduit au départ, à l’abandon du logis.
Se décrivant comme une artiste féministe, Marie-Phare Boucher ancre sa démarche dans la réalité rurale. « Je vois mon environnement avec une lentille de femme, de féministe et de ruraliste afin de communiquer ma perception aux autres.» La peinture, le textile et la photographie sont ses médiums de prédilection. Elle dit chercher l’esthétisme en mettant en scène des éléments normalement dénudés d’intérêt. « J’utilise des coupures de journaux, de la ficelle et du tissu afin de créer des images, mais surtout de la texture » dit-elle.
L’artiste autodidacte en arts visuels, native du Bas-Saint-Laurent, est aussi diplômée dans les domaines de la biologie et de l’agriculture et étudie présentement dans les sciences de la santé.
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