Dans ses considérants, le conseil municipal fait valoir que la Charte des droits et libertés de la personne reconnaît que tout être humain à droit à la vie ainsi qu’à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté de sa personne;
« C’est dans la sphère privée que ce droit est le plus menacé pour les femmes. En 2014, les services de police du Québec ont enregistré 18 746 cas d’infractions contre la personne en contexte conjugal » ajoutait madame Blais.
Les élus de Mont-Joli rappellent que le Québec s’est doté depuis 1995 d’une politique d’intervention en matière de violence conjugale. « Il existe un large consensus en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes. Malgré les efforts faits, la violence conjugale existe toujours et constitue un frein à l’atteinte de cette égalité » a en outre soutenu la conseillère du district 2.
Mentionnons que lors des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes du 25 novembre au 6 décembre, des actions de sensibilisation ont lieu à travers le Québec. Le 6 décembre, point culminant de cette semaine, marquera le 30e anniversaire du féminicide de Polytechnique où 14 jeunes étudiantes de génie ont été froidement assassinées.
Partager