De plus, l’usine de biométhanisation de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER), où le contenu de notre bac brun est expédié, a changé son mode de tarification en 2020. Autrefois à la tonne, cette nouvelle tarification sera désormais au coût de 10 $ par habitant, ce qui équivaut à une hausse de 300 %. La raison est que, bien qu’elle valorise nos matières organiques évitant ainsi annuellement plusieurs tonnes de gaz à effet de serre, l’usine ne génère toujours pas de gaz liquéfié, donc aucun revenu. En 2019, le projet a été modifié pour la vente de gaz compressé. Ce dernier est plus facile à produire, mais possède une valeur moindre. Ceci permettra d’atténuer la hausse dans les années à venir.
Étant donné ces nouvelles contraintes imposées par Rivière-du-Loup, serait-il moins coûteux d’aller ailleurs ? Nous avons fait l’exercice et elle reste l’option la moins dispendieuse à court terme principalement en raison des distances.
Bref, la nouvelle tarification de 2020 fait que, même si l’on envoie 5 tonnes, 500 tonnes ou 5000 tonnes dans le bac brun, ce sera toujours le même coût contrairement aux déchets où plus on en envoie, plus on paye et en plus, on doit absorber des frais de pénalité! Avec ces nouvelles données le constat est évident : Pour réduire les coûts, il faut détourner nos matières organiques de l’enfouissement. Nous économiserons 150 $ par tonne de matières compostables lorsqu’elles sont disposées dans le bac brun plutôt que les déchets et encore plus si nous réduisons nos déchets à la source ! (gaspillage alimentaire, suremballage inutile, etc.)
Pour plus d’information sur une saine gestion des matières résiduelles, visitez le www.ecoregie.ca ou téléphonez au 418 775-8445, poste 1138.
Source : Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles
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