Des citoyennes et des citoyens peuvent en effet se priver de fréquenter la bibliothèque parce que leurs dossiers sont bloqués en raison des frais de retard. L’abolition de ces frais a pour but de faire revenir ces abonnés.
Cette mesure allègera également la gestion des comptes impayés qui peut devenir plus importante que les frais eux-mêmes. Jusqu’à récemment, les retardataires devaient payer 0,25 $ par jour ouvrable de retard sur les livres non rendus, 2,50 $ sur les DVD, et 1,50 $ sur les jeux.
Avis de courtoisie maintenus
Les retardataires continueront de recevoir des avis de courtoisie leur rappelant la date d’échéance du prêt. Ils recevront des rappels tant et aussi longtemps que les documents ne seront pas rapportés, au bout de trois semaines dans le cas d’un livre, de deux jours pour un DVD ou d’une semaine pour un jeu.
Selon l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ), il y a présentement 466 bibliothèques publiques de la province, dont 24 partiellement, qui n’imposent pas de frais de retard, sur 1068 établissements, soit 45 % des bibliothèques publiques du Québec.
Source : Service des communications
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