Lors d’une séance extraordinaire, le conseil municipal de la Ville de Mont-Joli a adopté un budget équilibré de 11 065 585 $ $, en hausse de 0,21 %. La mairesse de Mont-Joli, Madame Danielle Doyer, a tenu à préciser que ces prévisions résultaient d’une planification financière rigoureuse, avec en toile de fond le développement soutenu de la ville qu’elle dirige. La dette de la Ville de Mont-Joli a été diminuée de 500 000 $ au cours de l’année 2013, totalisant ainsi 11,5 M$ à la fin de la présente année.
« Globalement, je constate que le Programme de crédit de taxes foncières applicable aux nouvelles constructions, tant domiciliaires que commerciales, s’est avéré efficace et continue de l’être », a souligné la mairesse. Malgré un contexte économique difficile, l’atteinte d’un budget équilibré a été rendue possible en raison de différents facteurs, notamment une diminution de 3,6 % des frais de sécurité publique à la Sûreté du Québec, la négociation à la baisse des frais de financement des emprunts et l’affectation d’une somme de 200 000 $ puisée à même les surplus accumulés.
Un contexte économique difficile
« Partout au Québec, les administrations municipales subissent de fortes pressions », a mentionné Madame Doyer, faisant entre autres référence à l’augmentation des coûts liés à la cueillette des matières résiduelles et recyclables ainsi qu’aux nouvelles règles comptables qui s’appliquent au remboursement de la TVQ. Cette entente d’harmonisation de la TPS et de la TVQ, intervenue entre les gouvernements fédéral et provincial, signifie que les municipalités ne recevront plus un montant fixé à partir d’une formule préétablie, mais qu’elles seront remboursées en fonction des sommes effectivement payées. « Dans le cas de la Ville de Mont-Joli, on parle d’un manque de liquidités d’environ 200 000 $. Je considère dans ce contexte que les élus et l’équipe de direction ont fait des efforts louables pour élaborer un budget équilibré. Ce que je présente aujourd’hui est le résultat de compromis, de choix parfois déchirants et de rigueur dans la gestion des deniers publics. Je tiens à dire que nous avons minimisé, autant que possible, l’effort fiscal des contribuables », a commenté Mme Doyer.
Faits saillants du budget
– Hausse du taux de la taxe foncière de la catégorie « résidentiel » de 0,03¢ du 100 $ d’évaluation et diminution de la taxe spéciale pour le service de la dette aqueduc-égout de 0,01$ du 100 $, ce qui se traduit par une augmentation du compte de taxes foncières équivalente à 29,80 $ pour une résidence unifamiliale évaluée à 128 980 $. L’augmentation du compte de taxe moyen équivaut à 1,3 %.
– Maintien des tarifs de 208 $ pour l’aqueduc et de 104 $ pour les égouts, et ce, pour une 5e année consécutive. La cueillette des matières résiduelles et recyclables passe quant à elle de 186 $ à 190 $, le transport et l’enfouissement de celles-ci vers le site de Saint-Étienne-des-Grès s’avérant plus dispendieux (30$/tonne de plus pour l’année 2014).
– Maintien du crédit de taxes de 100% pour 3 ans sur les nouvelles constructions résidentielles, de 2 ans à 100% et 50% pour les constructions commerciales et d’un an à 100% pour les constructions industrielles;
– Allocation de 313 450 $ en crédits destinés aux travaux de pavage, couches d’usure, rapiéçage et nids-de-poule;
– Maintien d’une enveloppe de 45 000 $ pour les programmes d’aide à la rénovation des façades d’immeubles (Ville – SHQ) au centre-ville : non-résidentielles, à vocation mixte, soit commerciale et résidentielle.
Au terme de la présentation du budget, Danielle Doyer a tenu à faire état des principaux objectifs visés au cours de son élaboration : le respect de la capacité de payer des contribuables et l’assurance que la ville de Mont-Joli poursuit son développement. « À notre avis, ces prévisions budgétaires vont nous permettre d’atteindre ces objectifs », a conclu la mairesse.
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