Comme pour les bouteilles de vin, la question se pose : en pensant que les bouteilles de plastique ne sont qu’une fraction du plastique dans notre bac bleu, n’est-il pas plus rentable de continuer à passer par le bac bleu? Selon l’industrie, cette solution serait sept fois moins chère et plus rentable en gaz à effet de serre sur le transport que l’implantation d’une consigne.

De 2015 à 2017, le taux de récupération dans le bac bleu des bouteilles de plastique non-consignées (eau, jus, etc.) était de 70 %, un taux similaire aux bouteilles de plastique consignées. D’une façon ou d’une autre, encore trop de bouteilles se retrouvent à l’enfouissement où ça prendra plus de 400 ans à se décomposer.

Une troisième voie, plus à notre portée, s’impose : réduire à la source. Cessons d’acheter des bouteilles d’eau à usage unique. Utilisons des bouteilles réutilisables afin de boire l’eau de qualité de nos robinets que nous payons déjà avec nos taxes. Rendons-la accessible dans nos parcs comme nos centres sportifs et communautaires tout en bannissant la vente de bouteilles de plastique à usage unique de ces lieux. Un sondage Léger paru en début d’année montrait que 3 québécois sur 5 sont prêts à bannir totalement la bouteille d’eau en plastique. Pourquoi payer pour polluer quand une solution simple, économique et efficace existe déjà?

Pour plus d’information sur une saine gestion des matières résiduelles, visitez le www.ecoregie.ca ou téléphonez au 418 775-8445, poste 1138.

Source : Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles

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