À l’initiative du Cercle de fermières et du Centre femmes de La Mitis, Mont-Joli fait partie des quelque 600 municipalités inscrites sur la route du tricot graffiti, projet visant à souligner le 100e anniversaire des fermières du Québec.

 

Avec l’autorisation de la Ville de Mont-Joli, le Boisé des murmures a été l’endroit choisi pour exposer les résultats d’une vaste création collective. Près d’une vingtaine d’arbres ont ainsi été parés de créations au tricot. Ces dernières, réalisées par un groupe de plus de 25 femmes, portent des couleurs vives afin d’attirer l’attention des nombreux marcheurs et visiteurs qui y circulent durant l’été.

 

Pour la mairesse de Mont-Joli, Madame Danielle Doyer, ce projet aura permis l’implication de citoyennes dans l’animation de la Ville : « Mont-Joli est déjà une ville colorée par son circuit des fresques et cette création originale s’ajoute au parcours des arts que nous proposons à la population et aux visiteurs. Je remercie les femmes de nous permettre d’exprimer, une fois de plus l’importance que nous accordons au patrimoine et à l’histoire. À travers le temps, nos mères ont tricoté durant des milliers d’heures pour garder leur famille et leurs nombreux enfants au chaud. Cette création ouvre une fenêtre sur un passé qu’il faut valoriser et sur un présent dans lequel le tricot est un art toujours important ».

Mentionnons que le tricot graffiti est une forme d’art urbain qui permet de décorer le mobilier extérieur et les parcs. « Ce mouvement artistique contribue à développer le sentiment d’appartenance des gens du milieu », selon Julie Ouellet du Centre femmes de La Mitis. « Pour les femmes, cette démarche favorise également un processus d’action collective, permettant un passage du « je » au « nous » », a-t-elle ajouté. Mentionnons que pour le Centre femmes, la réalisation de ce projet vise également à promouvoir la Marche mondiale des femmes qui aura lieu le 17 octobre 2015 à Trois-Rivières.

 

La présidente du Cercle de fermières de Mont-Joli, Madame Lorraine Ouellet, considère de son côté que le tricot graffiti, de plus en plus populaire dans le monde, était une opportunité à saisir pour mettre en valeur le rôle des fermières dans l’histoire du Québec : « Depuis sa création, notre mouvement a contribué à l’autonomie et à l’émancipation des femmes sur les plans économique et social. Aujourd’hui, nos cercles sont toujours très actifs et s’enrichissent chaque année de nouvelles membres ».

 

Les partenaires du projet invitent la population à marcher dans le Boisé des murmures et à prendre le temps de découvrir le tricot graffiti de Mont-Joli. Mentionnons que ce parc est situé à la halte récréotouristique, près du Carrefour giratoire à Mont-Joli.

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