Le Mot vert du mois: les consignes ne sont pas qu’à l’école !
Mont-Joli, le 1er septembre 2023 - L’habitude de rapporter ses canettes et ses bouteilles pour avoir son 5 à 10 ¢ en consigne est bien implantée depuis plusieurs années. Parce qu’il offre un meilleur taux de recyclage comparativement à la disposition dans le bac bleu, le gouvernement du Québec travaille depuis 2020 à la modernisation de la consigne qui débutera enfin cet automne. Qu’est-ce que ça implique?
D’abord, comme pour le recyclage, la modernisation de la consigne implique la mise en place d’une Responsabilité Élargie des Producteurs (RÉP). Ça veut dire que les responsables de la mise en marché seront également responsables de la fin de vie du produit. L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB) a été désignée comme représentant des producteurs afin de mettre en œuvre ce chantier.
À terme, la nouvelle consigne de 10 à 25 ¢ visera tous les contenants de boissons (jus, lait, alcool, etc.) en verre, plastique ou métal de 100 ml à 2 litres. Ce changement se produira en deux phases :
- Phase 1 – À partir du 1er novembre 2023 :
- Contenants visés : contenants de bière et de boissons gazeuses et contenants d’aluminium (ex. : canettes de jus, de cidre ou d’eau pétillante);
- Minimum de 1 200 lieux de retour à travers le Québec.
- Phase 2 – À partir du 1er mars 2025 :
- Contenants visés : tous les contenants de boissons de type « prêt-à-boire » de 100 millilitres à 2 litres;
- Minimum de 1 500 lieux de retour à travers le Québec.
Les points de dépôt ne sont pas encore connus, mais des projets pilotes ont eu lieu à l’été 2021 chez plusieurs épiceries et SAQ de la province. Ce que l’on sait est que la gestion des contenants devrait se faire par machines gobeuses dans la majorité des lieux de retour.
Est-ce qu’on devrait déjà garder nos contenants pour avoir l’argent? C’est une bonne question! On ne connaît pas encore les détails à savoir si les contenants vendus avant la mise en œuvre du nouveau système pourront être admissibles à la compensation.
Nous suivrons ce dossier pour vous. À la prochaine!
Source: Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles