Un LET est aménagé en cellule d’enfouissement d’une durée de vie de 5 à 10 ans selon les quantités entrantes de matières. Une membrane étanche est installée au fond permettant ainsi de recueillir l’eau de lixiviat, c’est-à-dire l’eau ayant percolée à travers les déchets. Cette eau sera par la suite traitée dans la station de traitement des eaux de lixiviation avant un rejet respectant des normes environnementales très rigoureuses. Durant la vie active de la cellule, les matières sont déposées et recouvertes à chaque fin de journée afin d’éviter la dispersion et la vermine. En fin de vie, un recouvrement final est fait et des puits de captation des gaz sont installés afin de réduire l’impact des gaz à effet de serre issus de l’enfouissement des matières. Le ministère de l’Environnement régule fortement les LET. Pour cause, un suivi d’au moins 30 ans après la fermeture du site est obligatoire et une fiducie environnementale est requise!
Des chercheurs explorent déjà l’idée de rouvrir ces sites dans le futur afin d’y chercher le métal et les matières non décomposées pour recyclage. Malgré ça, il n’en est pas moins important d’en réduire les quantités enfouies car pour l’instant tout ça n’est qu’hypothèse pour nous réconforter.
Pour plus d’information sur une saine gestion des matières résiduelles, visitez le www.ecoregie.ca ou téléphonez au 418 775-8445, poste 1138.
Source : Vincent Dufour, coordonnateur en gestion des matières résiduelles
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