La résolution adoptée à l’unanimité par les membres du conseil et présentée mercredi soir en séance ordinaire par la conseillère du district 2, madame Annie Blais, fait notamment valoir l’importance d’assurer une plus grande équité d’accès aux services médicaux à travers les différentes régions du Québec.
Dans leurs considérants, les élus font valoir que plusieurs collectivités rurales au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie font face à des défis pour recruter et maintenir en poste des médecins de famille afin de préserver une offre de soins de santé de proximité. Les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont un des plus hauts taux de bris de services.
Des facultés de médecine satellites ont été implantées avec succès en Mauricie par l’Université de Montréal et au Saguenay-Lac-Saint-Jean par l’Université de Sherbrooke, et une faculté satellite de l’Université McGill ouvrira bientôt ses portes en Outaouais, peut-on encore lire dans la résolution.
Parmi les autres considérants, on note que l’affiliation universitaire d’un centre hospitalier constitue un facteur attractif pour les médecins spécialistes de même que pour d’autres professionnels de la santé. On relève aussi que la volonté apparente de l’Université Laval de créer un campus satellite de sa faculté de médecine afin de permettre que la formation soit dispensée dans l’Est-du-Québec. Enfin, la résolution s’appuie sur une déclaration sur les ondes de Radio-Canada le 27 avril dernier, du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, qui estimait qu’il serait plus logique d’établir un tel campus satellite à Rimouski pour faciliter la rétention de jeunes médecins en région. Un point de vue que partagent les élus mont-joliens.
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