Mont-Joli subventionnera les couches et les produits d’hygiène féminine lavables
Mont-Joli, le 7 juin 2021 – Moins de deux mois après l’adoption de sa politique environnementale, la Ville de Mont-Joli lance deux programmes de subvention pour encourager les citoyennes et les citoyens qui prennent le virage vert. Présentés en séance ordinaire le 7 juin, les deux projets de règlement seront adoptés le 21 juin prochain.
En plus du programme d’aide financière pour l’achat et l’utilisation de bornes de recharge pour véhicules électriques, la Ville mettra en vigueur un programme de subvention pour l’utilisation de couches et de produits d’hygiène féminine lavables.
Un enfant nécessitera en moyenne 3 800 changements de couche avant l’âge de la propreté, représentant environ une tonne de déchets pour l’utilisation de couches jetables. Un seul produit d’hygiène féminine lavable peut en remplacer 120 jetables.
« Les couches jetables représentent le troisième déchet en importance acheminé vers les lieux d’enfouissement. Elles peuvent prendre jusqu’à 500 ans à se dégrader dans l’environnement. Par ce programme, nous voulons encourager les consommatrices et les consommateurs qui, par leur choix, réduisent leur empreinte écologique » souligne le maire Martin Soucy.
La Ville de Mont-Joli accordera aux parents d’enfants de moins d’un an, résidents de la Ville de Mont-Joli, une aide financière de 50 % du coût d’achat jusqu’à concurrence de 200 $ pour un ensemble de couches lavables. Une seule subvention sera accordée par enfant, par famille.
Produits d’hygiène féminine lavables:
En ce qui a trait aux produits d’hygiène féminine, le même critère de résidence permanente à Mont-Joli s’applique. L’aide financière couvre 50 % du coût d’achat de serviettes, culottes sanitaires lavables ou coupes menstruelles jusqu’à concurrence de 200 $.
L’enveloppe budgétaire consacré à ce programme s’élève à 4 000 $ et est financée à même le budget de l’année en cours. Le règlement complet sera en ligne sur le site web de la Ville de Mont-Joli le 21 juin, après son adoption.
Source: Service des communications